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Luco Cormerais

France

Der Bildhauer und Papierkünstler Luco Cormerais (geboren 1961) lebte mehr als zehn Jahre in Französisch-Polynesien, wo er seine Arbeit als Bildhauer entwickelte. 2003 zog er wieder nach Frankreich und liess sich 2009 schließlich an einem abgelegenen Ort inmitten von Wäldern nieder.
Obwohl seine Werke dazu neigen, die Materie aus ihrer Anonymität herauszuholen, ist es ein Werk von scheinbarer Ruhe, dass er dem Betrachter präsentiert. Luco Cormerais denkt den ästhetischen Ansatz neu. Er ist ein äusserst produktiver Künstler, der schnell von der Stein- zur Papierskulptur wechselt.

Anlässlich der "Marseille Capitale de La Culture 2013" schuf Luco Cormerais eine monumentale Skulptur, die heute in den Jardins de Bagatelle in Marseille steht. Seine Kunstmöbel wurden vom Gouverneur von Frankreich in Polynesien erworben und andere waren Teil einer Auktion "Art Curial" zugunsten der Wohltätigkeitsorganisation "Paris Tout P'tits" unter der Schirmherrschaft von Me Tajan. Luco Cormerais wird insbesondere von der Galerie Reginart Collections Genève-Madrid (Collection Danielle et Philippe Cazeau) vertreten, wo seine Skulpturen in Form und auf Papier regelmäßig neben den Werken großer moderner Meister wie Picasso, Miro, Matisse sowie zeitgenössischer Meister wie Fontana, Castellani usw. ausgestellt werden.
Seine Radierungen werden im Goya-Museum in Castres, Frankreich, ausgestellt. Ausstellungen in Nordeuropa, den Niederlanden, Belgien und Luxemburg, in den USA (New York) und Südamerika (Punta d'El Este), Salon du Dessin Paris. Die Werke von Luco Cormerais befinden sich in renommierten nationalen und internationalen Sammlungen.

« Quand je passe de la sculpture au travail sur papier, je passe du minéral au végétal, explique-t-il, ce ne sont pas les mêmes gestes, mais le propos reste identique. »
- Luco Cormerais
« Mon langage est souvent métaphorique, traversé d'intentions sincères dans sa traduction du monde sensible ; j'affine ma vision afin qu'elle puisse promettre une compréhension enrichie, rehaussée d'un apport bien modeste en réalité, mais c'est une conscience s'adressant à une autre et cependant, l'imagination n'est pas très à l'aise dans un monde peuplé d'images où le sens commun semble s'être lui-même égaré. Aussi à travers le papier Kraft, j'utilise un médium naturel, modeste et commun, qui me renvoie à la lumière douce du sous-bois. »
- Luco Cormerais
« Papiers sculptés : Le travail sur papier kraft explore les possibilités d'un support-médium, modeste et commun, qui sous l'action d'un geste de coupure, de séparation et de hérissement, modifie sa propre nature au-delà des possibilités apparentes. Le papier est envisagé comme une surface tridimensionnelle possible, où le dessin, l'organisation graphique, sont inscrits dans la matière d'une manière intrinsèque et non couchés sur la feuille. La planéité de la feuille est donc contrariée par un hérissement partiel, fragmentaire ou intégral de sa surface sous la forme de volets dressés, qu'une pliure permet de stabiliser à l'oblique de la feuille, jouant ainsi le rôle de réflecteur sentinelle, heurté par la lumière et vibrant d'une soudaine autonomie qu'un dressement volontaire anime. S'organise ensuite un concept minimaliste de répétition, cinétique, chromatique, présentant une lecture variable du point de vue du regardeur. Le Paper Cut se définit aussi par un parti-pris de la feuille unique considérée chaque fois dans son entité, mince pellicule de fibre naturelle, écran de papier symbolisant la surface des choses et autorisant au travers de ces découpures une lecture symbolique, métaphysique, ouvrant une porte sur l'inconscient. »
- Luco Cormerais
« Le médium que j'utilise est avant tout un choix de plasticien et mon action sur ce médium, est la conséquence et le résultat d'une intention, d'une réflexion sur la possibilité d'un nouveau formalisme, qui me permet d'inscrire à travers un geste de sculpteur, mon cheminement d'artiste. Celui-ci commencé avec la pierre et le minéral, prolongé aujourd'hui avec le végétal, sous la forme du papier kraft. Une cohérence s'imposa d'emblée : inscrire le motif dans la matière. L'infini, le temps, la rencontre, sont des concepts qui nous confrontent à nous-mêmes, aux lois universelles, à la réalité des choses et son irréversibilité. Mon langage est souvent métaphorique, traversé d'intentions sincères dans sa traduction du monde sensible. J'affine ma vision afin qu'elle puisse promettre une compréhension enrichie, rehaussée d'un apport bien modeste en réalité, mais c'est une conscience s'adressant à une autre et cependant, l'imagination n'est pas très à l'aise dans un monde peuplé d'images où le sens commun semble s'être lui-même égaré. »
- Luco Cormerais